Le roi nu
L'histoire
Caprice 1er, petit roi colérique et infantile, martyrise volontiers son valet Drelin-Drelin qu’il sonne à tous propos et à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Déguisé en couturier excentrique, Drelin-Drelin, équipé d’une extraordinaire machine à fabriquer des vêtements, fera croire au Roi, qu’il peut aller parader devant son bon peuple vêtu d’un vêtement INVISIBLE. Ce qui doit arriver arrivera : les rires de la foule et du peuple remettront notre Roi à sa place.
Inspirée des Habits neufs de l’Empereur d’Andersen, cette farce amusante entend dénoncer avec humour et fantaisie la dictature qu’exercent les Enfants Rois sur certains parents d’aujourd’hui, mais aussi la mégalomanie des hommes de pouvoir !
Ce spectacle va être en recréation à partir de septembre 2024.
Note d'intention
Cette comédie est avant tout une farce : coups de théâtre, jeux de mots et quiproquos s’enchaînent à un rythme soutenu. Le personnage de Fiascolini avec sa truculence et sa malice est un personnage de comedia dell’arte, et son masque crée la surprise en devenant un vrai rouage théâtral. L’émerveillement au sens étymologique d’étonnement est à son comble avec la fameuse machine à fabriquer des vêtements qui constitue à elle seule une attraction théâtrale. C’est à l’ingéniosité de Yannick Guérin que l’on doit ce petit bijou.
L’adaptation marionnettique du conte d’Andersen permet des trouvailles de jeu et une approche poétique propres à l’art de la marionnette. Les marionnettes-sac offrent la possibilité d’une manipulation drôlatique, fluide et des changements rapides de personnages grâce aussi à une régie plateau efficace et discrète assurée par Anne Mezurat.
Par ailleurs l’aspect traditionnel du conte a été gardé puisque le marionnettiste Eric Le Guyadec est aussi le comédien-narrateur et passe sur le devant de la scène. Il articule les différents épisodes de l’histoire avec ce qu’il faut d’ironie et de fantaisie pour rendre le propos aimable et amusant. Cet acteur-marionnettiste alterne donc moments de conte et manipulation de poupées.
Le sens de cette pièce est à plusieurs niveaux : tout comme le conte originel, cette histoire épingle les vaniteux. Notre adaptation accentue l’ironie en dénonçant les abus de pouvoir des monarques…et ceux des enfants à l’égard de leurs parents désemparés. L’allégorie de l’enfant-roi prend alors tout son sens !
Fiche Technique
- ouverture : 3 m
- hauteur : 2,5 m
- profondeur : 2 m